Culture Brésil
Culture Brésil
Musées, sites et monuments
Les musées et les églises sont en général fermés pendant le carnaval, et parfois également entre Noël et le Jour de l'an. Hormis pour les grands musées, les périodes d'ouverture sont souvent variables, en fonction du temps ou de l'humeur du gardien... Des réductions (voire la gratuité) sont fréquemment accordées avec la carte internationale d'étudiant. Petit rappel : pour visiter la plupart des édifices religieux, une tenue correcte (jambes et épaules couvertes) est exigée !Musique
C'est la samba d'abord, bien sûr. La samba peut être lente, chanson habillée par une voix toujours chaude, alors samba canção, ou hymne, au rythme roulant et saccadé du défilé de carnaval, samba de enredo, ou même marche entraînant l'enthousiasme collectif, marcha rancha...Surtout, elle est toujours composée au détour d'un jeu de mots, d'un désir, du souvenir d'un amour passé. Musique avant tout populaire, elle court le quartier, la ville, les ondes radio.
La samba vit son apogée au moment du carnaval, mais elle remplit la vie de chaque Brésilien, en particulier à Rio, avec de multiples écoles. La concurrence est sévère ; chaque année, on rivalise de talent pour créer le plus beau défilé, composer et choisir la samba qui deviendra un tube, préparer les costumes, répéter avec les musiciens et les danseurs...
La musique brésilienne saisit aussi les multiples influences du reste du monde, africaines surtout, mais aussi latines et occidentales, métissant différents styles pour les réinventer, entre la pop, le jazz et les rythmes africains. Avec souvent ce sentiment intraduisible de saudade (nostalgie, mélancolie), qui est peut-être le secret de cette musique que l'on retrouve à Cuba, en Angola ou au Cap-Vert.
La saudade se traduit aussi à merveille dans la bossa-nova, née d'une fusion entre la guitare sèche et la douceur de vivre des plages bahianaises.
Les nouveaux courants s'affirment. Comme le rap, que le Brésil digère à sa façon, avec un retour au réel « nu et cru », pourtant swing et festif.
Et puis toutes les musiques dérivées du carnaval, comme l'axé-music de Daniela Mercury ou Chiclete, qui attirent toute la jeunesse bahianaise ; ou le pagode, très populaire de Rio à Salvador, sorte de samba en formation réduite, chanté notamment par le Carioca Zeca Pagodinho. Et la musique afro des blocs de carnaval à Salvador da Bahia.
Et puis il y a les musiques du Nordeste : le forró à l'énergie chaleureuse, avec ses rythmes syncopés d'accordéon ; le brega de la région de Belém et de l'île de Marajó, qui signifie « ringard » et attire des couples de danseurs appliqués au bal du vendredi soir ; ou encore la langueur sertaneja et le frevo de Recife.
Sans oublier, bien sûr, la fameuse MPB, Musica Popular do Brasil, que vous rencontrerez à tous les coins de rue et dans de nombreux bars ou restos. Une sorte de bossa-nova revisitée dans les années 1960 par les grands de l'époque.
Consulter notre dossier sur les musiques brésiliennes.